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Auteur Olivier Luminet |
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Titre : Dépendance tabagique et maladie coronarienne : l'alexithymie comme prédicateur de la dépendance, de la motivation à l'arrêt Type de document : texte imprimé Auteurs : Emilie Hosselet, Auteur ; Olivier Luminet, Directeur de thèse ; Pierre Bachez, Auteur Editeur : Ixelles [Belgique] : Fonds des Affections Respiratoires (FARES) asbl Année de publication : 2015 Importance : 47 p. Présentation : bib. tab. ann. Langues : Français (fre) Catégories : [TABAC] sevrage tabagique:efficacité du sevrage:motivation
[TABAC] tabagisme:dépendance tabagique
[TABAC] tabagisme:pathologie:pathologie cardio-vasculaireIndex. décimale : TA 3.2.2.5 Pathologies cardiovasculaires Résumé : L'objectif de ce travail est de faire le point sur la théorie traitant les liens existant entre l'alexithymie et la dépendance tabagique. Si certaines études se sont déjà intéressées à ce sujet de recherches, les résultats sont encore fort discordants. Nous avons à notre tour réalisé une étude au sein de la Clinique Saint-Luc Bouge afin de déterminer si un lien existait chez les patients coronariens entre alexithymie et la dépendance tabagique. Nous nous sommes également intéressés au lien pouvant exister entre alexithymie et motivation à arrêter de fumer.
Nous avons donc émis 5 hypothèses. Premièrement nous avons pensé que les patients fumeurs coronariens avaient un score d’alexithymie plus élevé que les patients non-fumeurs et que les fumeurs non coronariens. Nous pensons également que les personnes plus dépendantes au tabac avaient un score d'alexithymie plus élevé. Enfin, nous voulions vérifier l'impact de l'alexithymie, de la dépression et de l'anxiété sur la motivation des fumeurs à stopper leur consommation. Les hypothèses étant que plus une personne est alexithymique, dépressive ou anxieuse, moins elle sera motivée à arrêter.
Les résultats de cette recherche ne permettent pas de confirmer nos hypothèses. En effet, en ce qui concerne la première, nous n'observons aucune différence entre nos trois groupes ( F= 1.307, ns et Q=2.688, ns). Il en va de même pour la seconde hypothèse, où nous ne pouvons affirmer que les personnes plus dépendantes sont plus alexithymiques (F=1.091, ns et R= .160, ns).
Certaines de nos hypothèses n'ont pu être confirmées, les résultats allant même dans le sens inverse. Concernant notre quatrième hypothèse, les résultats nous laissent supposer que plus la personne est déprimée, plus elle s'estime motivée à arrêter de fumer (r = .360 p Il en va de même pour notre dernière hypothèse : il semblerait que plus la personne est dépendante, plus elle s'estimerait motivée à arrêter de fumer (r=.487 p Enfin, une seule de nos hypothèses est en partie confirmée. Les fumeurs ayant un score de pensées opératoires élevé (une des composantes de l'alexithymie) serait objectivement moins motiver à arrêter de fumer (r= - . 165, p Nous avons tenté d'expliquer nos résultats dans la partie discussion, en les comparants à ceux des études antérieures et en relevant notamment les biais méthodologiques qui auraient pu les influencer. De ce fait, cette étude nous ouvrent de nouvelles perspectives : si elle nous présente le lien entre motivation à arrêter de fumer et alexithymie dans les premiers jours suivant un problème cardiaque, il serait intéressant d'évaluer ce lien, une fois le contre coup émotionnel passé, soit quelques mois après l'hospitalisation.Permalink : http://biblio.fares.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7415 Aucun avis, veuillez vous identifier pour ajouter le vôtre !
Titre : Dépendance tabagique et maladie coronarienne : l’alexithymie comme prédicteur de la dépendance et de la motivation à l’arrêt Type de document : texte imprimé Auteurs : Emilie Hosselet, Auteur ; Olivier Luminet, Directeur de thèse ; Pierre Bachez, Directeur de thèse Editeur : Ixelles [Belgique] : Fonds des Affections Respiratoires (FARES) asbl Année de publication : 2016 Importance : 52 p. + annexes [non numérotées] Présentation : tab. Langues : Français (fre) Catégories : [DIVERS] discipline médicale, paramédicale et scientifique:psychologie
[TABAC] sevrage tabagique:efficacité du sevrage:motivation
[TABAC] sevrage tabagique:méthode de sevrage:méthode individuelle:approche psychologique
[TABAC] tabagisme:dépendance tabagique
[TABAC] tabagisme:pathologie:pathologie cardio-vasculaireIndex. décimale : TA 3.2.2.5 Pathologies cardiovasculaires Résumé : L’objectif de ce travail est de faire le point sur la théorie traitant les liens existant entre l’alexithymie [l'incapacité à parler de ses émotions, ndb] et la dépendance tabagique. Si certaines études se sont déjà intéressées à ce sujet de recherches, les résultats sont encore fort discordants. Nous avons à notre tour réalisé une étude au sein de la Clinique Saint-Luc Bouge afin de déterminer si un lien existait chez les patients coronariens entre alexithymie et la dépendance tabagique. Nous nous sommes également intéressés au lien pouvant exister entre alexithymie et motivation à arrêter de fumer.
Nous avons donc émis 5 hypothèses. Premièrement, nous avons pensé que les patients fumeurs coronariens avaient un score d’alexithymie plus élevé que les patients non-fumeurs et que les fumeurs non-coronariens. Nous pensons également que les personnes plus dépendantes au tabac avaient un score d’alexithymie plus élevé. Enfin, nous voulions vérifier l’impact de l’alexithymie, de la dépression et de l’anxiété, et de la dépendance sur la motivation des fumeurs à stopper leur consommation. Les hypothèses étant que plus une personne est alexithymique, dépressive/anxieuse, ou dépendante moins elle sera motivée à arrêter.
Les résultats de cette recherche ne permettent pas de confirmer nos deux premières hypothèses. En effet, en ce qui concerne la première, nous n’observons aucune différence entre nos trois groupes en termes d’alexithymie (F= 1.705, p=.189 et Q=3.438, p=.179). Il en va de même pour la seconde hypothèse, où nous ne pouvons affirmer que les personnes plus dépendantes sont plus alexithymiques (F=1.341, p= .124 et r= .66, p=.388).
Deux de nos hypothèses n’ont pu être confirmées, les résultats ayant même une légère tendance à aller dans le sens inverse. En effet, les résultats observés lors du test notre quatrième hypothèse, s'intéressant à l'impact de la dépression et de l'anxiété, ne vont pas dans le sens attendu: l'analyse de corrélation nous montrant que plus une personne est anxieuse, plus elle s’estimerait motivée à arrêter de fumer (R = .287 p
Enfin, notre troisième hypothèse est en partie confirmée. Les fumeurs ayant un score de pensées opératoires élevé (une des composantes de l’alexithymie) seraient objectivement moins motivés à arrêter de fumer (r= - .386, p
Nous avons tenté d’expliquer nos résultats dans la partie discussion en les comparant à ceux des études antérieures et en relevant notamment les biais méthodologiques qui auraient pu les influencer. De ce fait, cette étude nous ouvre de nouvelles perspectives : si elle nous présente le lien entre motivation à arrêter de fumer et alexithymie dans les premiers jours suivant un problème cardiaque, il serait intéressant d’évaluer ce lien, une fois le contre coup émotionnel passé, soit quelques mois après l’hospitalisation.Permalink : http://biblio.fares.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8000 Aucun avis, veuillez vous identifier pour ajouter le vôtre !