Résumé : |
Cette enquête a pour but d’analyser le comportement des médecins généralistes (occupant le premier plan) et les cardiologues (hautement concernés par les conséquences néfastes du tabac) face au tabagisme. Trois points sont abordés, à savoir le statut, les attitudes et les attentes (questions ouvertes).
Malgré un taux de réponse faible, 171 médecins ont répondu aux 53 questions. Les attentes formulées par les médecins concernant les différentes thèmes sont nombreuses et vont de 35% pour FARES, 36% pour la Ligue Belge, 37% pour la Société Belge de Cardiologie à 88% pour le pouvoir public. Ils ont indiqué des pistes pour se faire aider.
Les cardiologues sont moins nombreux, fument moins, déclarent avoir moins de connaissances en tabacologie (auto-évaluation) mais se montrent par contre plus motivés et sont moins prescripteurs de thérapies médicamenteuses et non-médicamenteuses.
Le groupe formé à la tabacologie, au nombre de 48 (6 cardiologues, 11 appartenant à d’autres spécialités et 31 généralistes), est plus actif, plus motivé, fume moins et déclare avoir plus de connaissances.
Les généralistes, en moyenne, sont plus jeunes que les cardiologues, eux-mêmes plus jeunes que le groupe des autres spécialités (internistes, ORL et psychiatres).
Le statut tabagique a une influence sur le comportement dans la prise en charge du sevrage tabagique.
De 35 à 70% des répondants a formulé des attentes selon les différentes thèmes demandés et a donné des pistes pour se faire aider. |