Résumé : |
[résumé de l'auteur] Ce mémoire traite de la corrélation entre l’addiction à la nicotine et l’addiction alimentaire. Les deux addictions trouvent des similitudes dans leurs actions neuronales, au niveau du circuit de récompense notamment. L’hypothèse proposée concerne l’éventuel remplacement de l’addiction à la nicotine par une addiction alimentaire, lors de l’arrêt tabagique. Dans le cadre de cette étude, un échantillon de femmes âgées de 25 à 40 ans été constitué. Cet échantillon a été scindé en 3 groupes, en fonction des 3 statuts tabagiques (fumeur, ex-fumeur,non fumeur). Ces 3 groupes ont été soumis à divers questionnaires permettant d’établir -entre autres- les valeurs d’addiction alimentaire, le niveau d’anxiété ou de dépression, ainsi que de nombreuses questions visant à décrire au mieux les 3 échantillons. Après analyses et comparaisons des 3 groupes, il n’est pas possible d’affirmer que l’addiction alimentaire varie en fonction du statut tabagique. En revanche, d’autres informations ressortent de cette étude : - Le taux d’anxiété et la moyenne du score d’anxiété est plus haute pour les fumeurs que pour les non-fumeurs et les ex-fumeurs. - Le taux d’anxiété et la moyenne du score d’anxiété est plus haute chez les fumeurs dépendants que chez les fumeurs non-dépendants. - Les valeurs de poids sont sensiblement identiques, quel que soit le statut tabagique. - Une très importante majorité d’ex-fumeuses ont arrêtés seules et sans-aide. - 60% des femmes déclarent ne pas avoir pris de poids suite à l’arrêt du tabac, mais pour les 40% restants, la moyenne de prise de poids est proche de 6kg500. Un suivi de l’évolution du poids lors des consultations de tabacologie doit être envisagé. |