Résumé : |
Résumé de l'auteur :
La consommation de tabac est responsable d'un tiers des cancers. Même si les techniques modernes en radiothérapie parviennent à lutter contre les méfaits du tabagisme, le maintien de la consommation pendant les traitements va contribuer à réduire l'efficacité thérapeutique, à augmenter les effets secondaires, à favoriser l'apparition de second cancer et à diminuer l'espérance de vie. L'annonce du cancer est un moment favorable au changement. Cependant, les politiques institutionnelles instaurées et les aides par une enquête prospective non interventionnelle en radiothérapie sur le site Sainte Elisabeth du CHU UCL Namur, les objectifs de cette étude seront doubles. D'une part, il s'agit d'évaluer chez les patients atteints d'un cancer leur niveau de dépendance, leur degré de motivation à l'arrêt du tabac, leur prise en charge vers un sevrage et leur demande d'aide. D'autre part, il s'agit d'estimer chez les soignants de radiothérapie et d'oncologie quelles sont les actions mises en place dans la prise en charge du tabagisme des patients et quelles sont leurs attentes face à cette problématique. 47 patients fumeurs au moment du diagnostic atteints d'un cancer et traités en radiothérapie répondirent au questionnaire "patient". 59 soignants (oncologues en radiothérapie, oncologues médicaux, hématologue, infirmier(e)s/technologues en radiothérapie, infirmier(e)s en oncologie et coordinateurs (trices) de soins en oncologie) participèrent au questionnaire "soignant". Rapidement après l'annonce du cancer, 18 patients (38%) sont devenus abstinents et 14 autres (30%) ont diminué leur consommation. La motivation au changement est corrélée à la perception du rôle du tabac dans la maladie actuelle. |