| Résumé : |
Introduction : Le tabac est l’une des plus grandes menaces pesant sur la santé mondiale. Son dépistage est la responsabilité du médecin généraliste qui, par le lien thérapeutique, est le soignant le plus adéquat pour suivre le statut tabagique d’un patient tout au long de sa vie. Quant aux femmes, elles subissent un grand nombre de discriminations que ce soit au travail, dans la société ou dans le milieu médical. Dès lors, une attention particulière doit leur être accordée.
Critères de qualité : L’étude a pour but, d’une part, d’améliorer le dépistage tabagique en termes de pertinence, d’efficience, de légitimité, de systématisation, d’équité entre les sexes et, d’autre part, de procéder à un encodage plus rigoureux des dossiers.
Objectif : L’objectif principal de l’étude est d’atteindre un dépistage tabagique de 100% des patientes sélectionnées après avoir mis en place une formation courte auprès des médecins généralistes de la Maison Médicale Universelle. Les objectifs intermédiaires sont d’évaluer la sensibilisation des médecins à la formation ainsi que l’utilisation du conseil minimal (CM) pour 50% des consultations. L’amélioration sera étudiée sur les six premiers mois suivants la formation.
Changements : Afin d’atteindre cet objectif, il a fallu créer et animer la formation pour les médecins, mettre en place un système d’encodage systématique et élaborer un aide-mémoire.
Résultats et évaluations : Les résultats sont positifs pour l’objectif final avec un résultat de 99,6% de dépistage tabagique, soit 585 femmes sur les 587 étudiées. Les médecins étaient sensibilisés pour trois d’entre eux sur les quatre étudiés et le CM a été utilisé dans 64% des consultations.  |
Evaluation d'une formation courte sur le conseil minimal auprès de la patientèle féminine d'une maison médicale (2024)
