Titre : |
Enquête visant à investiguer les attitudes et les pratiques des gynécologues obstétriciens dans le cadre de la campagne ' Sevrage tabagique de la femme enceinte et de son partenaire ' |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
FARES asbl Service Prévention Tabac |
Editeur : |
Ixelles [Belgique] : Fonds des Affections Respiratoires (FARES) asbl |
Année de publication : |
01/08/2008 |
Importance : |
21 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
[DIVERS] personne:par sexe:femme:femme enceinte [TABAC] étude:enquête [TABAC] prévention:campagne:campagne médiatique [TABAC] prévention:pratique médicale [TABAC] sevrage tabagique [TABAC] tabagisme:risque:facteur associé:grossesse
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Index. décimale : |
TA 0.4 Évaluations, enquêtes et questionnaire |
Résumé : |
Objectif : l'enquête a pour objectif d'évaluer les attitudes et les pratiques des gynécologues obstétriciens dans le cadre de la campagne promouvant le programme ' Sevrage tabagique de la femme enceinte et de son partenaire '. Méthode et sujets : l'enquête a été réalisée à l'aide d'un questionnaire de 12 items. Des analyses statistiques descriptives ont ensuite été réalisées. L'échantillon était constitué de l'ensemble des gynécologues obstétriciens de Belgique francophone. Résultats : 221 réponses ont été obtenues (taux de participation de 28%). Les gynécologues obstétriciens déclarent ainsi rencontrer fréquemment des femmes enceintes fumeuses et identifier systématiquement le statut tabagique de leurs patientes. En ce qui concerne la prise en charge proprement dite, rares sont les gynécologues qui utilisent le mesureur de CO dans l'air alvéolaire expiré. Ils déclarent aussi conseiller à leurs patientes enceintes fumeuses la consultation chez un tabacologue ou une autre structure d'aide au sevrage. Le recours aux substituts nicotiniques, que ce soit dans le cadre d'un arrêt tabagique ou d'une diminution de la consommation sans substituts nicotiniques, est parfois conseillé. Néanmoins, l'enquête montre que certains conseils (tels que la diminution de la consommation ou encore le fait de respecter un nombre minimum de cigarette par jour) donnés par les gynécologues sont contraires aux recommandations de bonne pratique (Lille, 2004). Ils estiment en outre que la mise en place d'un traitement de substitution nicotinique nécessite une bonne connaissance de la prise en charge d'un sevrage tabagique ainsi qu'un investissement de temps qu'ils considèrent comme étant trop important dans près d'un cas sur deux. Discussion et conclusion : il est nécessaire de mettre l'accent sur la formation des gynécologues obstétriciens en matière de tabacologie et de renforcer les liens de collaboration avec les professionnels du sevrage tabagique. En outre, il semble important de valoriser les gynécologues obstétriciens désireux de prendre en charge eux-mêmes le tabagisme pergravidique de leurs patientes. |
Permalink : |
https://biblio.fares.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=2008 |