Résumé : |
Contexte:
Dans le cadre de cette recherche, nous nous sommes intéressés aux intervenants médicaux et paramédicaux du département cardiovasculaire des Cliniques universitaires Saint-Luc, Bruxelles (Belgique). Le but était d’objectiver leur niveau de connaissance sur le tabagisme environnemental et la manière dont celui-ci est évalué.
Méthodes :
Nous avons réalisé une étude prospective aux Cliniques Universitaires St-Luc. Entre le avril 2013 et mai 2013, 150 acteurs de la santé ont été interrogés via la réalisation d’un questionnaire papier 4 pages. Ces personnes professaient comme infirmiers (87), médecins (34), aides-soignants (5), comme kinésithérapeutes (5), étudiants infirmiers (5), assistants-sociaux (4), personnel techniques (4), diététicienne (3), secrétaire (1) et 2 qui n’ont pas précisé leur profession.
Le questionnaire portait sur différentes parties : la présentation de la recherche, des questions relatives aux connaissances de base sur le tabac et la manière de l’évaluer, des questions concernant le tabagisme environnemental, des questions sur la consommation de tabac de leurs patients, une recherche d’informations générales sur la personne interrogée, le statut tabagique de la personne interrogée, les commentaires éventuels.
Afin de réaliser cette étude, nous avons utilisé certains outils informatiques tels qu’un logiciel d’encodage et de traitement de données (Limesurvey), un logiciel de base de données (Excel) et un programme de statistiques (SPSS).
Résultats :
Au terme de cette enquête, nous savons maintenant, grâce à la collaboration du personnel soignant, que le tabagisme environnemental est sous-évalué. Cependant, lors de nos rencontres / consultations avec le patient, il serait opportun de profiter de ce «Teachable moment» pour informer le patient sans oublier son environnement. Une attention particulière devra être portée sur le monitorage du tabagisme environnemental à domicile étant donné que c’est un risque accru. |