| Résumé : |
Résumé de l'auteur :
La Plan de cinq jours (P5J) est une méthode de sevrage tabagique psycho-comportementale. Appliquée en Belgique par la Ligue Vie et Santé depuis les années 70, elle n’est plus proposée de façon régulière qu’au CHR de la Citadelle de Liège. Depuis 2013, Luc Schreiden, psychologue, psychothérapeute, tabacologue et spécialisé en dynamique des groupes, anime ces P5J. Concernée directement, à travers mon travail au sein du Service provincial de Promotion de la Santé de la Province de Liège qui prend en charge la communication autour du Plan de cinq jours du CHR de la Citadelle, j’ai pu constater, dans le cadre de ma formation continuée en tabacologie, que la place du Plan de cinq jours dans le champ actuel de la tabacologie n’était pas définie. Il est vrai que le P5J, vieux de plus de 50 ans, existait bien avant la tabacologie que nous connaissons aujourd’hui. Ainsi, il m’est apparu évident et utile de tenter de faire toute la lumière sur cette méthode. Les objectifs de ce mémoire sont donc d’une part, d’identifier le profil sociodémographique et tabagique des participants au Plan de cinq jours du CHR de la Citadelle de Liège, d’autre part, de décrire l’impact du Plan de cinq jours en termes de taux d’arrêt du tabagisme après 3 mois, de changements d’habitudes de vie à 5 jours et à 3 mois et de circonstances de rechute invoquées. Enfin, il s’agira d’identifier les relations qui pourraient exister entre les variables mesurées et le statut tabagique des participants 3 mois après le Plan. A l’issue de cette étude, il a été possible d’identifier un profil de participants spécifique au Plan de cinq jours. Quant à son impact, cette étude a montré que le taux d’arrêt tabagique du P5J atteint des résultats similaires à ceux d’autres méthodes de sevrage tabagique, notamment en ce qui concerne la proportion de rechutes à 3 mois. Par ailleurs, ce mémoire a permis de montrer que d’apporter et maintenir des changements dans ses habitudes de vie lors d’un sevrage tabagique a une influence significative sur la probabilité d’arrêter de fumer. Nous avons pu également relever que la crainte de prendre du poids n’était pas ou peu considérée comme une circonstance de rechute alors que le stress était la principale cause invoquée. Enfin, l’étude a permis d’établir des relations statistiquement significatives entre le statut tabagique à 3 mois des participants et le nombre de cigarettes par jour, la date d’arrêt prévue du participant, l’arrêt pendant ou en dehors du Plan, les changements apportés dans les habitudes de vie et enfin, la motivation et la confiance en soi. |
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