| Résumé : |
Résumé de l'auteur :
1. Introduction
Le tabagisme est un danger pour la société, datant de longue date, et engendrant des conséquences néfastes à court et long terme. Il touche environ 15% des Belges. A l’heure actuelle, le sevrage tabagique doit être renforcé, afin d’atténuer les effets néfastes qui sont observés tant au niveau écologique que médical et socio-économique. Pour cela, des acteurs de la santé, comme les pharmaciens, doivent agir. Ceux-ci sont des
intervenants proches des patients qui, par le biais d’une formation éclairée, ont la possibilité d’encourager les patients ambivalents et de soutenir ceux qui sont décidés. Malheureusement, ces professionnels de santé ne se sentent pas toujours confiant dans cette problématique. Une piste pouvant les aider à engager la thématique du sevrage tabagique avec leurs patients est le conseil minimal. L’objectif de cette étude est d’analyser l’impact de la formation des pharmaciens d’officine au conseil minimal.
2. Méthodologie
Après une revue de la littérature, l’étude que nous avons menée a été réalisée sur base d’un questionnaire et d’une formation. Les questionnaires ont été déposés une semaine avant et trois semaines après la formation, auprès de pharmaciens d’officine. Cela a permis d’évaluer l’impact de
cette formation au conseil minimal. Ils ont été anonymisés et tout s’est passé en présentiel. Ils ont ensuite été analysés de manière qualitative.
3. Résultats
Le patient tabagique est fréquemment rencontré au comptoir des officines et ceux-ci y sont particulièrement sensibles. Néanmoins, c’est une problématique avec laquelle les pharmaciens n’ont pas toujours d’aisance. Pourtant, on remarque un sentiment d’implication. Ils reconnaissent que ce sont des acteurs primordiaux. Pour les aider, l’idéal serait une formation complète qui devrait inclure le conseil minimal. En effet, celui-ci est un moyen de communication très utile mais malheureusement méconnu dans le milieu pharmaceutique. S’il était plus utilisé, il pourrait garantir
de la bienveillance envers le patient et une augmentation du nombre de patients pris en charge.
4. Conclusion
Le sevrage tabagique est une prise en charge dont le pharmacien fait partie. Ces dernières années, l’OMS insiste en faveur de son application, pour réduire l’impact planétaire du tabac. Le professionnel doit donc rester concentré sur cet objectif ! Au vu de ses conséquences, la prise en
charge du patient tabagique doit être individualisée. Si le pharmacien suit une formation appropriée, il pourra appliquer ses connaissances dont celle du conseil minimal, qui est là pour interpeller le patient quant à sa consommation de tabac. Malheureusement, notre étude a montré que la formation manquait et que la méconnaissance du conseil minimal n’aidait pas à remplir les objectifs recommandés par les autorités.
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