Titre : |
La mise en place d’un programme de prise en charge tabacologique au sein d’une unité coronaire peut-il aider à augmenter la motivation à arrêter de fumer? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Lisa Buscemi, Auteur ; Antoine Fremault, Directeur de thèse |
Editeur : |
Ixelles [Belgique] : Fonds des Affections Respiratoires (FARES) asbl |
Année de publication : |
2013 |
Importance : |
57 p + annexes |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
[TUBER] prévention [TABAC] sevrage tabagique:aide au sevrage:prise en charge [TABAC] sevrage tabagique:efficacité du sevrage:motivation [TABAC] tabagisme:pathologie:pathologie cardio-vasculaire
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Index. décimale : |
TA 3.2.2.5 Pathologies cardiovasculaires |
Résumé : |
Résumé de l'auteur:
Selon les auteurs Van Berkel T. et al., le tabagisme est le facteur de risque dont la prise en charge bénéficie du meilleur rapport coût / bénéfice dans le cadre de la pathologie coronaire. Il paraît donc primordial d’intervenir dès l’apparition de la maladie. La mise en place d’un programme de sevrage tabagique via un entretien de type motivationnel et un journal d’aide a de ce fait été mis en place au sein de l’unité coronaire de l’hôpital de Jolimont.
Mais est-ce que ce programme permettra-t-il d’augmenter la motivation à arrêter de fumer ?
Afin de répondre à cette question, deux échantillons ont été formés de manière aléatoire, le premier, appelé groupe contrôle, a été évalué au moyen d’une anamnèse à l’admission ainsi qu’à la sortie. Cette anamnèse est composée, entre autre, du test de Richmond ainsi que d’une échelle analogique évaluant la motivation à arrêter de fumer par rapport à l’infarctus. Le deuxième échantillon, appelé groupe expérimental, a également été évalué au moyen de la même anamnèse à l’admission. De plus il a bénéficié d’un entretien de type motivationnel pendant l’hospitalisation ainsi que d’un journal d’aide au sevrage tabagique conçu et adapté à la pathologie du patient.
La motivation a à nouveau été évaluée à la sortie des patients de ce groupe. L’hypothèse n’est pas confirmée puisque les résultats du test de Richmond ne montrent pas de différence significative entre les deux groupes. Cependant, une différence significative existe au niveau de l’échelle analogique dans le groupe expérimental. Les patients de ce groupe sont donc plus motivés à arrêter de fumer que ceux du groupe contrôle. Il est supposé que l’impact de l’infarctus en association avec la méthode self-help et l’entretien de type motivationnel ont joué un rôle dans la compréhension des effets du tabac sur le coeur et sur la motivation au sevrage tabagique. Il y a donc eu un effet clinique positif Divers facteurs peuvent être des obstacles à la motivation des patients, tels que les craintes rencontrées par ces derniers (la prise de poids, la rechute etc.) ou la dissonance cognitive. Une étude sur l’évaluation de la motivation à travers un programme de sevrage tabagique semble intéressante. En ce qui concerne l’évaluation de la motivation, l’utilisation de différents tests validés serait judicieuse afin d’en comparer la sensibilité.
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En ligne : |
https://drive.google.com/file/d/0B_HRCWLoe3T-UVpWR25DQWpEaG8/view?usp=sharing&re [...] |
Format de la ressource électronique : |
PDF |
Permalink : |
https://biblio.fares.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7890 |