Résumé : |
Résumé de l'auteure :
Dans le cadre d’une mise en projet autour du tabac en postcure psychiatrique, un groupe hétérogène de 8 patients ambulatoires ont pu être enrôlés (5 fumeurs, un ex-fumeur et 2 non-fumeurs).
Ces 8 patients ont participé à une expérience innovante (en 3 séances), centrée sur la personne dans une approche humaniste et non-jugeante, par laquelle ils ont pu chercher à stimuler des modifications de comportement à leur tabagisme.
Nous avons pris en compte dans notre démarche, à travers plusieurs tests d’évaluation, la dépendance physique à la nicotine des participants (test de Fagerström) ainsi que leur motivation à l’arrêt (test Q-Mat et de Richmond) et leurs connaissances générales liés au tabagisme (Quizz 1) et au tabac (Quizz 2). Ces aspects ont fait l’objet de discussions de groupe (Espace paroles), jeux en groupe (Parcours sans T), réflexion sur les avantages/inconvénients au tabagisme de chacun (Balance décisionnelle), cela nous menant finalement à proposer des mini-défis pour induire des changements de comportement tabagique.
L’étude a permis, d’une part, de montrer que la présence d’ex- et non-fumeurs dans les groupes était perçue comme bénéfique par l’ensemble des participants, tous statuts tabagiques confondus, et ce notamment à travers les questionnements et les propositions de comportements alternatifs au tabagisme, le croisement des regards et des représentations ainsi que par l’échange d’expériences qui a suscité un véritable apprentissage vicariant.
D’autre part, la balance décisionnelle, combinée avec les tendances de questions-clés dans les tests, semble indiquer que le travail sur la motivation est essentiel à travers un nombre limité de concepts dont l’image sociétale et le rôle de modèle. Aussi sera-t-il nécessaire de démystifier le rapport des bénéfices/inconvénients en ce qui concerne le « stress » et les inconvénients de l’arrêt.
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