Résumé : |
[résumé de l'auteur, tiré de l'introduction] Le tabagisme est actuellement considéré comme un enjeu majeur de santé publique. Il porte non seulement atteinte à tout un chacun mais est particulièrement préjudiciable au développement correct du foetus et du bon déroulement de la grossesse. Arrêter de fumer est réellement un impératif pour les futures mères. « Actuellement, 40% des femmes enceintes fument avant le début de leur grossesse et 25% continuent leur consommation pendant cette grossesse. » Comme sages-femmes, nous sommes quotidiennement confrontées à cette problématique du tabagisme maternel en périnatalité. En mars 2011, j’ai rencontré une parturiente fumeuse hospitalisée pour MAP. Celle-ci fumait 35 cigarettes par jour. Face à elle et à son tabagisme, je me suis sentie impuissante : je ne savais que faire, que dire. Il est toujours facile de répondre à une parturiente qui vous demande si elle peut aller fumer « non, vous devez rester aliter », ensuite de fermer la porte et la laisser seule avec son combat. Cependant, étant sage-femme et faisant partie du corps médical, je devrais pouvoir aider cette parturiente et mieux la prendre en charge. Dès lors, je me suis posée ces questions: Qu’en est-il de la prise en charge du tabagisme actif ou passif au niveau du secteur mère-enfant de notre institution ? Comment pourrions-nous améliorer nos compétences face à ce tabagisme maternel ? |